C’est plaisant d’arriver à St-Martin mais aussi de la
quitter pour une nouvelle aventure. La mer est belle aujourd’hui, avec un vent
léger du sud-est, nous filons droit devant vers une île plutôt mystérieuse.
Elle se nomme Saba. Pinnacle a finalement ses ailes déployées après 5 semaines
de repos à se refaire une beauté dans le lagon de Marigot à St-Martin. Il
glisse sur l’eau turquoise et nous sommes aussi heureux de retrouver le grand
sentiment de liberté que la mer peut nous procurer.
L’île volcanique de Saba est définitivement une île unique
et très impressionnante quand on prend le temps de l’observer au loin à
l’horizon. Elle émerge de la mer comme une immense forteresse naturelle. Les
villages situés sur le versant du volcan sont bien protégés des ouragans menaçants par leurs
falaises . L’île de Saba ressemble étroitement à une
image d’une île préhistorique que l’on retrouve dans les manuels géographiques de la petite école.
Son sommet le plus haut, le mont Scenery, atteint 877
mètres. La langue parlée est le
Néerlandais mais l’anglais est la langue usuelle et environ 1 800
habitants habitent l’île.
Saba n’est pas beaucoup visité par les navigateurs car le
mouillage n’est pas protégé et est considéré comme très rouleur, en plus que ça
prend une fenêtre météo exceptionnelle pour y rester.
Au mouillage, on se sent si petit auprès de ces immenses
falaises abruptes qui longent la mer.
Les falaises sont magnifiques et grandioses |
On se rend au village nommé« The bottom » qui est
drôlement situé en hauteur (contrairement à son nom). On fait un arrêt au marché pour demander s’ils auraient
une carte de la ville pour nous rendre au fameux escalier « The
ladder ». Un monsieur âgé entend notre conversation et nous offre de nous
y conduire (encore une fois, nous avons une belle étoile!). Cet homme hollandais vit ici depuis 30
ans. Il a été directeur d’école et
comptable à l’Université de Médecine. Il
nous dit qu’il va nous nous conduire, c’est samedi et qu’il n’a rien de
planifié. Il nous amène au campus de l’Université
de Médecine où plusieurs Américains et Canadiens viennent étudier.
Un promeneur inattendu! |
Un piéton inusité! Regardez ces hauts murs de pierres qui longent la route pour protéger des éboulements de terrain. |
L'université de médecine |
Ensuite, il nous reconduit à « The Ladder ». L’escalier comprend 800 marches par
lesquelles étaient transportées à dos d’âne ou d’homme les marchandises qui
arrivaient par bateau, seule voie d’accès qui menait au village avant la
construction de la route actuelle terminée en 1958.
Descente assez abrupte n'est-ce-pas? |
The ladder vue de notre mouillage |
Finalement, on arrive sain et sauf dans ce magnifique petit village juché en montagne avec une superbe vue sur le mont Scenery qui culmine à 877 mètres. Les petites maisons avec murs peints en blancs, volets verts et toiture rouge sont très attrayantes. Les rues sont étroites et bordés de murs de pierre faits à la main.
La petite RBC nous suit partout dans les Antilles |
Scientifiquement, tous ces conditions sont véridiques (voir le conch suspendu à droite) |
Les routes sinueuses |
Nos 3 nuits à Saba ont été très agités (rouleur) lors des changements
de marées et courants, et ce n’est pas évident de ne pas pouvoir fermer l’œil
dela nuit. Pinnacle se faisait
brasser attaché à sa bouée, l’équipage aussi, d’ailleurs, la bouée a laissé beaucoup
de traces d’antifooling sur le franc-bord.
Si vous voulez y venir, choisissez une météo sans vent et vous
risquerez de plus apprécier votre visite. Ça vaut le coût d'y venir!
Toute une aventure, vous êtes vraiment spécials à vous suivre on visite avec vous sans se faire brasser,
RépondreSupprimerCet incroyable que des gens vivent sur cet île et aillent à l'université, merci de nous faire partager vos visites.
Au plaisir de se voir en août au Québec.
Bonne continuation en sécurité et bonheur les amoureux.
Enfin de retour sur la terre ferme.
RépondreSupprimerÀ bientôt 😍🌞🍷🌊
Je vous regarde à chaque semaine, amusez vous!
RépondreSupprimerSerge Rancourt