29 février 2016

Traversée de Antigua à St-Martin

Un anniversaire spécial

Le 27 février, le matin de mon anniversaire, je décide d’aller marcher avec Bob sur la petite plage déserte de Jolly Harbour.  Quel cadeau de la vie, d’autant plus que les coquillages abondent et je les cueille avec plaisir.  


Magnifiques n'est-ce-pas?


Vers 15 h 30 nous quittons Jolly Harbour pour nous rendre à St-Martin, 90 milles nautiques à parcourir, ce qui équivaut environ à 18 heures de navigation, donc une nuit en mer.  J’avais fait part à Bob que j’aurais préféré ne pas naviguer le jour de ma fête mais c’est Miss météo qui en a décidé autrement. 

Après le coucher du soleil, nous allumons nos feux de navigation mais aucun d’eux ne fonctionne.  Nous ne serons pas visible pour la nuit, ni de l’arrière ni de l’avant, seulement avec notre feu de mât, rien de rassurant.  (Nous les avions pourtant vérifiés deux jours précédant le départ et ils fonctionnaient).

Durant la nuit, je suis de garde et j’aperçois des bouées.  Je me dis que j’hallucine car à 1 500 pieds de profondeur c’est impossible.  Je me frotte les yeux et je regarde de nouveau, merde il y en a deux avec une pointe et deux flotteurs blancs.  Je garde mon souffle et souhaite ne pas avoir passé dessus avec Pinnacle.

À un moment donné, nous partons le moteur car il y a moins de vent et on se fait brasser de côté par les vagues.  Bruit fort et inhabituel du moteur, aurais-t-on des câblots coincés dans l’hélice.  Le moteur chauffe, la température monte et on décide de l’éteindre.

Nous ne sommes toujours pas visibles et on peut voir qu’il y a des voiliers derrière nous.  On voit une ville lumière et espérons que le bateau de croisière ne vient pas vers nous.  De temps en temps, Robert éclaire les voiles avec une lampe très puissante ce qui donne un grand reflet de luminosité sur la grande voile afin d’être bien vu des autres bateaux.  C'est stressant!

À minuit, on redémarre le moteur et tout semble bien aller.  On appuie sur l’accélérateur et il se remet à chauffer.  Merde on l’éteint.  Notre vitesse est de 3,5 nœuds. Robert a la tête dans le moteur pendant une bonne heure afin de savoir ce qui se passe.

On redémarre le moteur et on constate qu’on ne doit pas dépasser 1 500 RPM car il se met à chauffer, donc nous n’avançons pas très vite.

Arrivés à St-Martin, on doit attendre pour l’ouverture du pont à 10 h 30.  On est stressés car notre moteur nous inquiète.  L’opérateur du pont levant mentionne qu’il y aura un retard pour l’ouverture du pont.  « Mettez-en de la sauce, nous n’en avons pas encore eu assez ».  Les bateaux tournent tous en rond en attendant leur tour, l’espace est restreint.

On passe le premier pont et on doit attendre pour l’ouverture du deuxième.  On ne veut pas trop s’approcher car il y du courant, donc on s’éloigne un peu et on patiente.  Le pont ouvre enfin et on s’approche très lentement car on ne peut pas aller plus vite, ce qui ne fait pas l’affaire de l’opérateur du pont qui nous engueule comme du poisson pourri, les baguettes en l’air, vraiment frustré.  Même si on lui dit que nous avons des problèmes avec la puissance du moteur, il n’écoute même pas, il s’en fout carrément.

On finit par arriver épuisés dans le lagon sans avoir fermé l’œil de la nuit.  On réussit à s’ancrer après deux tentatives car le fond est herbeux, je n’en peux plus.  

Bonne nuit!
Pas toujours facile la vie de marin!

« Y a-t-il des superstitieux parmi vous?  Les chiffres du cadran indiquant les heures de moteur étaient 27 27 7.  Mon anniversaire le 27 février (deux fois) et la date d’anniversaire de ma mère qui est bien, en effet…le 7 de mars.  Quelle coïncidence! »


17 février 2016

Great Bird Island, Antigua

Un coin de paradis


Nous décidons de nous rendre au nord-est de l’île avec nos amis de Kimla, Claude, Marilou et Chantal que nous avons rencontré à Jolly Harbour.

C’est un endroit bien protégé de l’est par une barrière de corail, des îles et des rochers. Enfin un endroit où il n'y pas 150 bateaux dans une même baie, nous sommes moins de cinq voiliers "Cool".

Tellement beau que ça fait mal aux yeux!


Marilou et Chantal de Kimla




Marilou, Claude et nous

Comme je les aime!



Des petits amis


Pinnacle à l'ancre

Un sucrier à ventre jaune



Mon cher ami Claude, propriétaire d'un gîte à Baie St-Paul




À son sommet il y a deux « blow-holes » d’une hauteur de 100 pieds qui tombent directement dans la mer. La randonnée en vaut vraiment la peine car la vue d’en haut est splendide.




Nous avons eu le privilège de voir la course de voiliers "Carribean 600" au large.  Ces voiliers sont reconnus comme étant les plus performants au monde et peuvent atteindre des vitesses de 25 à 30 noeuds.  Cette course est considérée comme l'une des plus dures épreuves en navigation car elle sillonne plusieurs îles couvrant une distance de 1 080 km en seulement quelques jours, avec un équipage d'une dizaine de personnes à bord.




15 février 2016

St-John et Deep Bay, Antigua

St-John

Nous décidons de prendre le bus de Jolly Harbour pour aller faire une visite dans la capitale d’Antigua.

Un monument érigé en mémoire du père de la Nation

Et oui, même à Antigua!  Faut contenter les touristes!

Le marché

Mon magasin à Antigua

Magnifique cathédrale anglicane en restauration

La construction a débutée en 1892

Si elle pouvait parler!

Deep Bay


Deep Bay possède un mouillage charmant avec une longue plage de sable blanc.



Au centre de l'entrée de la baie, il y a une épave «The Wreck of the Andes », un voilier trois mâts qui a coulé en 1905 et c’est un site à explorer en apnée lorsque l’eau est claire. Ce qui ne fut malheureusement pas le cas lors de notre passage.


Au nord de la baie, nous pouvons emprunter un chemin et monter au sommet pour nous rendre au Fort Barrington, ancienne batterie et poste d’observation du temps de Nelson’s.  La vue est splendide.

Un voisin imposant avec ses 6 barres de flèches
Le Fort Barrington
   
Vue sur Deep Bay, où est Pinnacle?


Tellement beau que ça fait mal aux yeux


Un gros paquebot qui entre à St-John's


Voulez-vous me laissez sortir?





Y'aurait-il des coquillages?

Parfois on doit aussi faire des travaux au bateau,entre autres, coudre notre grande voile