Le mot du capitaine
Et bien depuis notre arrivée à St-Martin, il y a déjà plus
d’un mois, les travaux et le ravitaillement de Pinnacle avancent
progressivement. Les travaux mécaniques importants sur le moteur diesel sont
terminés.
On fait des réserves de denrées non périssables pour plusieurs mois |
La tâche mécanique la plus difficile à accomplir sur le
moteur diesel fut d’enlever les injecteurs de carburant. Ce fut tout un défi de
les retirer du moteur étant donné qu’ils étaient installés depuis l’origine du
moteur. Ils ont été nettoyés et inspectés sur un banc d’essai pour vérifier la
bonne pression de carburant et son spray. Les « fuel nozzles » sur les
injecteurs numéro 2 et 3 ont été remplacés. Donc maintenant, le moteur ronronne
comme un charme.
Pas besoin de vous dire que dans un environnement salin
comme ici-même, toute mécanique ou pièce métallique finit par perdre le combat
contre la corrosion, même en faisant de la prévention. Presque tout fini par
être rongé par l’air salin. Comme les fermetures éclairs des sacs à dos finissent
par ne plus fonctionner et je dois continuellement lubrifier mes outils
métalliques attaqués par la rouille ainsi que les pinces et les clés ajustables
de mon coffre à outils. Alors, un simple travail sur le moteur diesel peut
définitivement être un défi si la pièce est moindrement rouillée et figée, selon
l’âge du moteur.
En plus, les conditions de travail ne sont pas toujours favorables
sur un bateau. Le compartiment du moteur est assez restreint. On a la tête à
l’envers, les bras tendus au maximum avec une petite vis au bout des doigts
qu’on essaye avec peine et misère d’installer derrière le démarreur du moteur.
Le tout se fait naturellement à l’aveuglette dans une chaleur accablante.
Certains pourraient facilement me dire : ‘’Ben Bob! De
la mécanique c’est de la mécanique comme sur tout autre véhicule. « Oui
effectivement, mais quand vous avez la tête à l’envers et à bout de bras dans
votre moteur et dans votre cour, maintenant imaginez-vous que votre voiture
bouge dans tous les sens et que vous tenez la même petite vis au bout des
doigts… parce que finalement, un bateau bouge continuellement et ce n’est pas
toujours évident de faire de la mécanique…sur l’eau ».
Un jour, un vieux loup de mer m’a dit : « Vivre
à bord d’un voilier, c’est réparer un bateau dans des endroits exotiques ». Que dire de plus vrai!
Mais… Malgré tout ça!
À bien y penser, j’aime toujours admirer la beauté des cocotiers dans
l’sud. Ha!
Salut Robert félicitations pour réparer et entretenir ton bateau dans de telles conditions.
RépondreSupprimerJe ne savais pas que tu étais aussi habile
Continuez votre beau séjour dans ces îles paradisiaques, nous on se contente de la Floride et P.R. Mais c'est mieux que l'hiver au Québec.
On vous aime bisous à Gigi et toi..
Bon courage! Je sympathise avec toi. je suis certain que malgré tout ta journée se termine avec un ti-rhum... Ciao!
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