Il y a toujours un petit pincement au cœur lorsque l’on
quitte notre pays. Notre court passage au Québec fut très apprécié.
Retrouvaille avec la famille, les enfants et même avec les petits-enfants,
beaucoup de plaisir en si peu de temps.
L’escale à Miami s’est déroulée comme prévu, nous sommes
petits dans cet immense aéroport international avec son fameux Sky-Train
automatisé qui transporte des centaines de passagers à tous les jours d’un
terminal à l’autre. Et quoi dire, des terminaux à n’en plus finir avec ses
boutiques de souvenirs, bistros et restaurants. Un vrai milieu modernisé, une
attraction idéale pour un fidèle consommateur assoiffé. Eh bien voilà, ce sera
notre dernier bain de foule américanisé avant le retour dans les petites
Antilles.
Assis confortablement à trente-cinq mille pieds d’altitude, je
regarde la mer et elle me paraît tellement calme et inoffensive mais on la
connaît bien depuis quelques années avec ses sauts d’humeur. Nous avons appris à vivre avec elle et surtout
la respecter, c’est elle qui décide de nos déplacements.
À travers mon hublot, le ciel est dégagé et je prends le
temps d’admirer les beaux sommets de la République Dominicaine avec sa
magnifique végétation tropicale. Plus
loin, vers la droite, je peux facilement bien apercevoir la démarcation
frontalière de l’Haïti, un pays plus ou moins accessible pour les voiliers.
À ce moment-ci, jamais je n’aurais pensé que l’ouragan
dévastateur Matthew aurait passé exactement dans ce même espace aérien que mon
vol d’American Airlines seulement quelques jours après mon passage.
Nous avons eu la chance d’assister à un merveilleux coucher
de soleil juste avant que l’appareil atterrit en douceur sur la piste de
l’aéroport Int. de Grenade.
Et bien voilà, nous sommes de retour au bercail!
Drôle de concevoir qu’il est facile d’établir un chez soi à
l’étranger, l’adaptation finit toujours par gagner avec le temps sur
nous-mêmes.
La porte de la cabine s’ouvre sur le tarmac et une bouffée
de chaleur et d’humidité est alors ressentie.
J’ai le sourire aux lèvres, me voilà de retour!
Le mot du capitaine
Salut Robert
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