25 mars 2016

Le mot du capitaine

Et bien depuis notre arrivée à St-Martin, il y a déjà plus d’un mois, les travaux et le ravitaillement de Pinnacle avancent progressivement. Les travaux mécaniques importants sur le moteur diesel sont terminés.

On fait des réserves de denrées non périssables pour plusieurs mois
La tâche mécanique la plus difficile à accomplir sur le moteur diesel fut d’enlever les injecteurs de carburant. Ce fut tout un défi de les retirer du moteur étant donné qu’ils étaient installés depuis l’origine du moteur. Ils ont été nettoyés et inspectés sur un banc d’essai pour vérifier la bonne pression de carburant et son spray. Les « fuel nozzles » sur les injecteurs numéro 2 et 3 ont été remplacés. Donc maintenant, le moteur ronronne comme un charme.

Pas besoin de vous dire que dans un environnement salin comme ici-même, toute mécanique ou pièce métallique finit par perdre le combat contre la corrosion, même en faisant de la prévention. Presque tout fini par être rongé par l’air salin. Comme les fermetures éclairs des sacs à dos finissent par ne plus fonctionner et je dois continuellement lubrifier mes outils métalliques attaqués par la rouille ainsi que les pinces et les clés ajustables de mon coffre à outils. Alors, un simple travail sur le moteur diesel peut définitivement être un défi si la pièce est moindrement rouillée et figée, selon l’âge du moteur.

En plus, les conditions de travail ne sont pas toujours favorables sur un bateau. Le compartiment du moteur est assez restreint. On a la tête à l’envers, les bras tendus au maximum avec une petite vis au bout des doigts qu’on essaye avec peine et misère d’installer derrière le démarreur du moteur. Le tout se fait naturellement à l’aveuglette dans une chaleur accablante.



Certains pourraient facilement me dire : ‘’Ben Bob! De la mécanique c’est de la mécanique comme sur tout autre véhicule. « Oui effectivement, mais quand vous avez la tête à l’envers et à bout de bras dans votre moteur et dans votre cour, maintenant imaginez-vous que votre voiture bouge dans tous les sens et que vous tenez la même petite vis au bout des doigts… parce que finalement, un bateau bouge continuellement et ce n’est pas toujours évident de faire de la mécanique…sur l’eau ».

Un jour, un vieux loup de mer m’a dit :  « Vivre à bord d’un voilier, c’est réparer un bateau dans des endroits exotiques ».  Que dire de plus vrai!

Mais… Malgré tout ça!  À bien y penser, j’aime toujours admirer la beauté des cocotiers dans l’sud. Ha!

2 commentaires:

  1. Salut Robert félicitations pour réparer et entretenir ton bateau dans de telles conditions.
    Je ne savais pas que tu étais aussi habile
    Continuez votre beau séjour dans ces îles paradisiaques, nous on se contente de la Floride et P.R. Mais c'est mieux que l'hiver au Québec.
    On vous aime bisous à Gigi et toi..

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  2. Bon courage! Je sympathise avec toi. je suis certain que malgré tout ta journée se termine avec un ti-rhum... Ciao!

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