20 février 2017

L'Île de la Dominique

Lors de notre passage en Dominique nous avons vécu un phénomène très rare.  Le vent, au lieu de venir des Alizés (de l'Est), venait de l'ouest.  Nous avons eu trois jours de gros vents (25 à 30 noeuds), autant la nuit que le jour.  À l'ancre, la vague entrait dans la baie et les bateaux pointaient l'ouest au lieu de l'est.  On se croyait en mer tellement ça brassait et l'équipage n'a pas beaucoup dormi durant ces 3 jours toujours occupé à surveiller .

Voici deux vidéos pour vous donner une idée:




On prend un cours de cuisine avec Providence et on prépare une Callaloo soup
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Miam Miam!  Des plantains frits dans l'huile de coco
Un Héliconia en cadeau lors de notre arrivée en Dominique

Grand voilier appartenant au Club Med qui s'ancre près de nous

Un vendeur qui se fait brasser par la mer sur sa planche à voile, son seul moyen de transport

Quelle belle nature!

Héliconia


Et oui, on doit payer pour utiliser les toilettes! 

Le Wifi est disponible à plusieurs endroits dans le jardin botanique

Un Baobab géant qui a écrasé un autobus scolaire durant l'ouragan David en 1979


15 février 2017

St-Pierre est le village situé le plus au nord de la Martinique. C’est  là que nous faisons les formalités de la douane avant de quitter pour la Dominique.

Ginette a une toux persévérante depuis quelques jours et rien n’indique que son état de santé veut s’améliorer.  Nous pensons qu’une fois traversés sur la Dominique à Portsmouth, et le voiler bien ancré, on prendra le temps de se reposer, reprendre des forces.

Il y a une courte fenêtre météorologique qui se présente samedi matin pour la traversée sur la Dominique. Selon la santé de Ginette et d’un accord commun, nous décidons de prendre cette opportunité et de faire la traversée.

Donc, je me rends à terre pour faire les formalités de la douane et planifie un départ tôt, pour le matin suivant. De retour sur Pinnacle, nous entamons les préparatifs de départ pour prendre la mer. La mauvaise toux de Ginette ne s’améliore pas du tout, nous sommes bien conscients de la situation. La clearance du pays est déjà faite. Nous sommes sous pavillon jaune (donc en quarantaine) et légalement, nous avons 24 heures pour quitter la Martinique. Nous décidons d’attendre le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, pour réévaluer la situation.

Alors, on se couche tôt pour être en forme et c’est le début du cauchemar. Durant la nuit, la santé de Ginette dégénère rapidement. La fièvre se présente, la toux renforce au point de créer le vomissement. Bien loin d’une nuit reposante avant de prendre la mer.

05h00 samedi matin, je réévalue la situation. La santé de Ginette est très précaire et pas question de partir au large dans cet état. C’est peut-être même le temps de faire une consultation médicale.
05h30 Décision prise. Nous prenons la route vers le cabinet du médecin tôt ce matin au lieu de prendre la mer pour la Dominique….Dans la vie, nous ne prenons pas toujours les meilleurs décisions, mais celle-là était la plus sage.

Donc, nous nous sommes rendus tôt le même matin au cabinet du médecin à St-Pierre pour une consultation. Le médecin diagnostique en un temps clair la santé de Ginette avec une toux sèche, mais rien d’alarmant. Alors, Ginette reçois une liste de prescription de plusieurs mdicaments  incluant  vitamines C et beaucoup de repos selon les recommandations du Doc.

 Selon nos observations, il me semble que plusieurs médecins et pharmaciens français des Antilles, et ce sous toute réserve, favorise les produits homéopathies et vont souvent les recommander avant-tout.
Et attention, je dois bien mentionner que ce sont quand même des médecins qui ont faits leurs études médicales dans des universités reconnus comme à Toulouse ou à Nice en France.
Alors de retour à la maison ou plutôt sur le voilier, avec un sac de médicaments, Gigi s’est mise au repos vers le chemin de la guérison.

Difficile à décrire les trois prochains jours sur Pinnacle. Les nuits cauchemardesques et inquiétantes, la santé de Ginette a chuté drastiquement, le raclage de toux plus profond, nuits blanches et douleurs musculaires à force de tousser si fort. Rien ne va plus!

Il y a définitivement un problème pulmonaire et devons agir rapidement. Deuxième consultation  au cabinet du médecin, mais cette fois-ci , chez un autre médecin.

Bon! Cette fois-ci, les brevets et diplômes sur le mur indiquent qu’il aurait terminé ses études médicales à Paris. Et bien voilà, Bravo! On verra ce que cela donnera. Une autre petite parenthèse que je vais fermer rapidement, c’est que j’ai appris par la force des choses et cela après plusieurs visites des cabinets médicaux dans de nombreux pays que la connaissance n’à rien avoir avec la compétence d’un individu peut importe le domaine. Parenthèse fermée.

Ce dernier semble être un bon médecin et il est très sympathique et prends le temps d’écouter.  Après l’écoute des poumons avec son stéthoscope, il diagnostique rapidement une bronchite aiguë et qui doit être traitée avec sans plus de délai. OK! Merci Doc!

Avec un nouveau sac de nouveaux médicaments dont des antibiotiques, nous retournons au voilier avec la satisfaction du bon diagnostic de ce dernier.

Entre-temps et afin de mettre un peu de piquant à cette histoire de bobos, je me suis faite royalement une belle entorse lombaire dans la même semaine. Impossible de bouger. Moi, sur des anti-inflammatoires et antidouleurs et Gigi sur des antibiotiques, sirop, pompes etc.
ET je ne vous parle pas des effets secondaires qui ont suivi la prise d’antibiotiques et plusieurs visites en pharmacie.

Merci mille fois au ciel que le voilier était bien ancré à St-Pierre depuis une semaine. Nous n’étions même pas en mesure de manœuvrer le bateau… L’équipage de Pinnacle était hors-service.

Par-contre, malgré tout ça, je dois mentionner  que j’écris ses lignes assis confortablement dans mon cockpit à admirer la mer turquoise sous le soleil chaud de la Martinique et après-tout…C’est peut-être le meilleur endroit pour se guérir.


Le Capitaine


1 février 2017

CELA NOUS CONCERNE TOUS!

Pollution de la mer - C'est inquiétanttt


La production mondiale de plastique continue de progresser à un rythme exponentiel. En janvier, une étude a été rendue publique par la Fondation Ellen MacArthur. Elle est alarmante.

Entre 1964 et 2014, la production de plastique a été multipliée par 20 passant de 15 à 311 millions de tonnes par an. Un quart est utilisé pour les emballages.

Selon la même étude, chaque année 8 millions de tonnes de plastique se déversent chaque année dans l’océan. Cela représente un grand conteneur à ordure à chaque minute !!

Actuellement, il y aurait 150 millions de tonnes de plastique dans l’océan, soit une tonne de plastique pour cinq tonnes de poissons. Si rien n’est fait, en 2050, les mers compteront plus de plastique que de poissons.

À chacun de nous de faire la différence

Capitaine Bob

 "Article publié dans le magazine Martiniquais, Le Fey"