27 avril 2016

Deshaies, Guadeloupe

À Deshaies pour la troisième fois, on ne se lasse pas d'y revenir avec ses gens sympathiques et son coquet petit village encore épargné du tourisme de masse.  

Visite à la Pointe de la batterie






La magnifique Rose de porcelaine
Visite au musée du café



Fruit du cacao

Robert avec nos amis de Toronto Ken and Lynn de Silverhills III

Grains du caféier


Cascade aux écrevisses


Le capitaine se rafraîchit dans l'eau douce

Quelle végétation luxuriante

Un pique-nique près le Maison de la forêt
 On fait un arrêt au bar Chez Sammy à la magnifique plage de Grande Anse pour prendre une bonne bière.


On nous sert des bananes flambées au rhum

Sammy le propriétaire du bar
Moi et l'ami Ken

Poulet boucané avec sauce piquante au menu
Nos amis pêcheurs guadeloupéens qui nous offre du poisson

Le capitaine heureux avec ses balaous

15 avril 2016

Charlestown, Nevis, St. Kitts and Nevis




Le p’tit mot du capt

Tôt ce matin, nous avons quitté St- Eustatius avec regret. Quelle magnifique île!  Un havre de paix à découvrir dans les Caraïbes. Je ne peux en dire que plus. Le ciel est bleu et la mer est calme. Direction Nevis, ce sera notre prochaine escale. Nous avons une trentaine de milles nautiques à parcourir aujourd’hui.

Les dix premiers milles se font entre l’île de St-Eutatius et St-Kitts. Donc, ce sera les conditions de mer (Offshore) ce qui veut dire la pleine mer, la condition de l’océan Atlantique par la suite le reste du parcours se fera sous le vent des Îles de St-Kitts et Nevis. Donc, bien protégé par les grandes îles, ce que nous appelons les conditions de la mer, côté des Caraïbes. Pour certains, ils diraient : ‘’ Ben voyons! La mer, c’est la mer! Oui effectivement, il y a de l’eau partout autour de nous. Mais relativement aux Alysée, les vents dominants de l’est, cela doit être pris en considération quand on planifie une navigation dans les Antilles. Naviguer sous le vent ou au vent de l’île n’est certainement pas les même conditions et le même confort.

Les vents sont faibles (10 knts) et ils arrivent du sud-est. Donc, nous allons naviguer pleine voile et à moteur, allure près-serré, autrement dit; ‘’ Le nez dans l’vent, pis pour toute la journée’’

L’océan est calme, la houle vient de l’est, un mètre aux 12 secondes…c’est de la petite bière! C’est incroyable, mais à mi-chemin, entre les deux îles, nous avons la visite d’un banc de dauphins qui sont venus nous saluer et nager à l’étrave de Pinnacle. Il reste toujours à dire que cela est impressionnant de rencontrer des dauphins en mer. Nous sommes fous de joie, nous crions comme des enfants. Caméra à la main, photos et vidéos sont pris afin de capturer ces moments mémorables avec la faune marine. Quel beau cadeau de la nature! C’est fois-ci, nous sommes tous les deux couchés à l’avant du voilier à les admirer, à les appeler alors que Pinnacle file sur l’eau. Les dauphins nagent et sautent à côté de nous. Ils ne sont qu’à deux pieds de nos mains avec les bras tendus au-dessus de l’eau, si proche et sans jamais nous toucher.  Un regard de dauphin, œil à œil est toujours extraordinaire. Ils nous regardent vraiment et ils savent qui nous sommes. Quel phénomène!

C’est un mammifère marin doté d’une grande intelligence. Le dauphin prend l’avantage mécanique de la vague qui est généré par le déplacement d’eau au-devant du voilier. Ils ne font que surfer la vague pour se déplacer avec moins d’efforts. Courante pratique pour eux. Mais aussi, je peux vous assurer qu’ils aiment beaucoup aussi s’amuser dans les vagues. Selon Pierre, un scientifique qui fait des recherches sur la faune marine et que nous avons rencontré en Guadeloupe, me disait que les dauphins adorent la musique…Alors, la prochaine rencontre avec eux, nous mettrons un peu de musique pour les divertir. Qui sait; Peut-être qu’ils danseront sur l’eau…



Le tour de la ville de Charlestown avec guide

Nous avions décidé de prendre le tour guidé à pied de la charmante petite ville de Charlestown. Le départ pour le tour était prévu vers 09 :30,  juste devant l’ancien cimetière Juif datant des années 1600 à 1700. À cette l’époque, il y avait une forte concentration d’immigrants juifs venant du Brésil vers Nevis. Les juifs avaient fortement contribués à l’intégration du marché du sucre à Nevis, ancienne colonie du Royaume-Uni. L’exportation du sucre du Brésil vers Nevis était la raison principale de la présence des juifs sur l’île de Nevis. Il y avait de plus de 25% de population de Nevis qui était juive.

Nous étions les seuls touristes et le guide local nous informa que nous serions avec un groupe d’étudiants de niveau élémentaire de Charlestown . Une petite sortie parascolaire était planifiée au programme pour le cours d’histoire, cette journée-là.

Donc, ils avaient tous leurs cahiers scolaires et crayons à la main,  prêts à prendre les noms et dates mémorables de l’histoire de Nevis. Alors, nous nous sommes greffés au jeune groupe d’étudiants, et partirent pour un petit voyage dans le temps, à pied dans les rues étroites de Charlestown. Les îles de St. Kitts et Nevis ont, comme plusieurs îles des Caraïbes, obtenu leur indépendance de la colonie Britannique en 1983.  Le fort Charles construit par les Français afin de bien protéger la ville, avait aussi été prise en possession durant la guerre contre l’empire Britannique. Dommage que la France n’a pas gagné cette guerre car les gens de Nevis auraient peut-être connu le bon vin et le fromage des Français.

Quelques photos de bâtiments de la ville de Charlestown



Le tour guidé fut très intéressant, surtout sur la plage de la baie de Gallows. Un lieu historique de Charlestown où la légende raconte bien que la pendaison des pirates était toujours exécutée sur la plage, face à la mer. À l’époque, les anglais donnaient la peine de mort aux pirates capturés. Les pirates y demeuraient pendus pour une longue période de temps sur la plage à la vue de leurs confrères pirates afin de les décourager de tout acte barbare.

Gallows Bay 
Drôle de coïncidence, sur la même plage, un peu plus loin il y avait une équipe de production de la Télévision NTV Channel 8 de Nevis qui recueillait des commentaires des étudiants et professeurs sur l’ensemble de l’activité parascolaire. Étant donné que nous faisions partie du groupe d’étudiants, le journaliste a reconnu qu’il y avait une belle opportunité d’avoir un commentaire sur la visite de Nevis d’un Canadien, un simple touriste de passage.

Donc, on nous a invités à partager nos commentaires sur la visite de la ville historique à la télévision. Alors, dans un temps éclair, je me suis retrouvé avec le micro en main et devant la caméra. Bref, dans mon meilleur anglais, j’ai tout simplement pris le temps de les féliciter d’avoir une si belle ville historique et que c’était un grand privilège pour nous deux de la découvrir.  Ha! Ha! Ha!.. Et me voilà! En si peu de temps à Nevis et je faisais déjà les manchettes sur les ondes de la Télévision de Nevis…Voyager restera toujours une aventure pour nous!


 Nous avons aussi eux l’opportunité de rencontrer une grande dame avec son groupe d’étudiants, elle se nomme Deborah. Une enseignante américaine originaire de la Virginie qui l’avait quitté il y a bien longtemps pour y vivre à Paris durant une période de 20 ans. Par la suite, elle est arrivée sur un bateau-cargo dans les débuts des années 1990 à Nevis et n’en est jamais repartie. Elle a écrit deux merveilleux livres sur le pays de Nevis.

Robert et Deborah
Golden Rock Estate

Golden Rock est une ancienne plantation sucrière qui date de 1801.  En 1958, le domaine de 96 acres a été acheté par un couple d’Américain et comprend aujourd’hui un restaurant, bar et 11 cottages à louer.  C’est un endroit paradisiaque avec tous ces petits sentiers de pierres taillées entourés de milliers de fleurs, plantes, arbres et arbustes.   Ce qui rend ce domaine encore plus joli c’est qu’ils ont conservé les vestiges des anciens bâtiments qui se marient très bien à ce décor enchanteur.  C’est tellement beau que ça fait mal aux yeux!



Quelle belle nature que j'aime tant!


Le restaurant



Jamais vu ces fleurs avant aujourd'hui




 Nous avons eu l’opportunité d’y voir plusieurs singes (green vervet monkey).  Ils furent introduits sur l’île dans les années 1600.   Ils ne sont pas faciles à photographier car ils sont toujours en mouvements.





Le plus gros arbre de Nevis, un Baobab datant de 1859.  S'il pouvait parler!
Regardez cette magnifique chenille!

13 avril 2016

St, Eustatius (Statia)

Aux 17e et 18e siècles St-Eustasius (Statia) était une île très prospère.  C’était le port commercial le plus achalandé au monde étant donné que l’industrie de l’esclavage était très active à cet époque. L’île hébergeait près de 20 000 habitants provenant de tous les continents.

Aujourd’hui, il y a environ 4 000 habitants, pas de tourisme de masse, ni de grands complexes touristiques (ce qui nous convient très bien).  L’île est maintenant synonyme de calme et reste une île préservée et un peu hors du temps.

Assis confortablement dans le cockpit de Pinnacle, nous prenons le temps de contempler le paysage magnifique tout simplement.
À quelques centaines de pieds de Pinnacle, il y a la plage de sable volcanique avec ses superbes cocotiers et on y aperçoit les vestiges de la basse ville qui fut détruite par un ouragan. Sur la haute falaise, on peut voir l’imposant Fort Oranje qui autrefois protégeait la ville et droit derrière tout ça, c’est l’impressionnant volcan «  The Quill ».
La basse ville, le fort Oranje en haut de la falaise et haut loin le volcan Quill, on ne voudrait qu'y rester et contempler!


The Old Gin House

Les vestiges de la basse ville.
« The Quill » est un nom anglais qui trouve son origine dans le mot néerlandais ‘’Kuil’’  qui signifie ‘’cavité’’ – est un cône volcanique parfaitement symétrique. 
  
Nous avons fait l’ascension du volcan Quill qui culmine à 600 mètres.  Nous sommes montés jusqu’au cratère et ensuite nous avons pris la route « Panorama Point » qui nous mène au point le plus élevé du cratère.
Les sentiers du volcan
Le serpent "Red-Bellied Racer" que l'on retrouve seulement sur les îles de Saba et Statia.
Sur le bord du cratère, la vue est magnifique

Un visiteur inattendu et pas très timide.
Probablement le gardien du parc!



Un joli colibri, mon oiseau préféré.
Le village de Statia est vraiment charmant avec ses rues dont la chaussée est recouverte de pavé-uni et/ou pierres, et ses jolies maisons avec volets. Les gens sont très accueillants et chaleureux, ils veulent toujours te rendre service, on s’y sent bienvenue.







Église Dutch construite en 1755





Le fort Oranje (1629) construit en pierre volcaniques est très bien restauré et la vue y est splendide.






Vue de la plage où était situé à l'époque la basse-ville.  On peut y voir les ruines.
Notre ami Franklin, emballeur au supermarché, un homme attachant qui aurait voulut que l'on reste sur l'île.  



Nous n'avons pas perdu nos bonnes habitudes, les carottes sont toujours au menu.
Une autre destination, où seuls les « toughs » vont.  Malgré qu’on se soit fait « rouler en masse » au mouillage, nous gardons un merveilleux souvenir de Statia, c’est l’un de nos coups de cœur dans les Antilles.